LALENA nest pas uniquement dans le viseur de Donald Trump, le Président de lUAW Dennis Williams déclare quil a obtenu lengagement dHillary Clinton de le retravailler si elle est élue en novembre (en échange du soutien du syndicat qui était divisé, certains préféraient Bernie Sanders). Il ajoute avoir confiance en sa capacité de le faire pour le bien des ouvriers, une confiance quil naccorde pas au candidat du GOP ou à dautres (Jill Stein et Gary Johnson).
Williams considère que le Mexique a besoin dun syndicat indépendant qui pourrait négocier de façon agressive pour de meilleurs salaires et avantages. Il accuse ceux actuellement en place dêtre trop faibles et à la botte du Gouvernement, ce qui revient à acce pter le fait que les ouvriers soient sous-payés.
Conséquence de la chose, les ouvriers américains ne sont pas compétitifs et leurs collègues mexicains nont pas les moyens dacheter des produits en provenance des USA. Selon un officiel de lUNIFOR, léquivalent canadien de lUAW qui sapprête à négocier de nouveaux contrats de travail avec les Big Three, le Mexique a gagné huit usines et nen a perdu que deux.
Reste que ces attaques en règle contre lALENA vont poser problème pour les constructeurs autos qui certes apprécient les bas salaires mais aussi la facilité daccès dans lensemble des Amériques. GM, Ford et FCA ont beaucoup investi dans ce pays ces 10 dernières années, tout comme dautres dailleurs (VW, BMW, Mercedes, Honda, Toyota ou Hyundai/Kia).
Via The Detroit Bureau, photo via la page Facebook dHillary Clinton
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